mardi 5 avril 2016

Tenerife - jour 4

La nuit n’a pas été géniale (trop chaud, et oui) et le petit déjeuner franchement décevant, ce qui en toute autre circonstance aurait tendance à nous mettre de méchante humeur mais bon, c’est les vacances.
On décide de ne pas trop se fouler pour le matin : visite de La Orotava. Il fait un temps resplendissant, ça rend la marche tout de suite plus agréable. C’est assez joli, toujours aussi pentu, de beaux jardins, de beaux bâtiments. Pas de quoi se damner mais c’est quand même très agréable. Pas de quoi se ruiner en shopping : c’est relativement commerçant mais c’est pas le top de la mode.
Mine de rien, on se promène deux heures comme ça avant d’aller prendre la voiture direction Puerto de la Cruz.
C’est à deux pas, au bord de la mer, une ville assez touristique, la deuxième plus grande de l’île. Et dans l’ensemble c’est assez moche et plein de monde. Je commence à m’énerver de ne pas trouver à me garer.
On arrive juste à temps pour l’heure du déjeuner. Un coup de Tripadvisor (la 3G à l’étranger, c’est la vie) et on atterrit dans un petit resto franchement sympa et plutôt fréquenté par les autochtones.
La bouffe est simple, encore des patates canariennes cuites au sel avec un poisson local mais très bonne. Ca nous remet d’une bonne humeur qu’on perd assez rapidement à arpenter les rues du centre et du bord de mer. On est d’abord harcelé par des restaurateurs qui racolent jusque dans la rue, puis par des mecs qui veulent qu’on fasse un bain de pieds avec les poissons qui te bouffent les peaux. Les magasins de souvenirs sont omniprésents et semblent mettre un point d’honneur à se disputer le titre du plus laid.
Il y a quelques coins un peu plus agréables au bord de mer mais on n’est pas convaincu. On fait l’effort d’aller jusqu’à un point de vue sur le Lago Martianez, histoire de dire.
C’est un truc assez étonnant, un lac artificiel posé au bout d’une langue de terre et entouré de 4 piscines d’eau de mer. Le sol est tout blanc, il y a des palmiers. César Manrique, l’artiste star des Canaries, omniprésent à Lanzarote, en a été l’architecte. C’est cher l’entrée mais comme c’est un peu en contrebas, on peut voir à quoi ça ressemble de l’extérieur.
On retourne sans trop de regret à la voiture après avoir acheté une magnifique serviette de plage « Tenerife » qui peluche avant même que l’on s’en soit servi.
L’objectif est de se trouver un coin de plage pour lézarder. On pensait à la Playa Jardin, un peu à l’écart du centre. J’en avais vu de belles photos mais une fois sur place, c’est franchement décevant. On n’hésite pas longtemps avant de se diriger vers la Playa El Bollullo.
Celle-ci est en dehors de la ville et un peu cachée. Il y a une route qui serpente entre les bananeraies et où il est impossible de croiser qui débouche sur un vilain parking terrain vague à côté d’un restaurant. On paie pour y laisser la voiture et on termine à pied.
La plage vaut franchement le détour. Il n’y a pas foule, c’est une très jolie crique au sable noir. On se pose là pendant deux heures, enfin surtout Géraldine et moi je me promène les pieds dans l’eau. Il y a quelques bodyboarders, deux ou trois familles. C’est calme.
Ca rattrape franchement l’épisode Puerto de la Cruz.
Le soleil descendant, on est à l’ombre et ça devient moins agréable. On retourne donc à la Orotava et comme Géraldine est assez fatiguée de notre journée, je la laisse se reposer pendant que je vais faire quelques photos dans le quartier au-dessus de notre hôtel.
Pour ne pas se casser la tête, on décide ensuite de manger au restaurant de l’hôtel.
Ca fait pas mal de manières notre serveur est comique de nullité. Il fait semblant de parler anglais mais ne comprend pas grand-chose. Niveau nourriture, c’est nettement plus cher que la moyenne et ça ne les vaut pas forcément. Sauf ce dessert de mousse de gofio à se taper le cul par terre.
Le gofio, c’est la nourriture de base des Canariens. Elle leur vient des Guanches, les aborigènes des Canaries : une farine de céréale (blé ou maïs) grillée. Ca sent très bon et ça se met partout en fait. Un vrai truc de pauvre. Dans la rue au-dessus de notre hôtel justement, j’ai été attiré par l’odeur infernale de céréale grillée qui se dégageait d’un petit moulin à gofio. J’ai pu y jeter un œil mais ils fermaient. Regret : ne pas en avoir rapporté des Canaries.
Ca et le miel de palme, deux grandes découvertes du séjour. Ah et le mojo aussi. 








































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