lundi 14 mars 2016

Tenerife - jour 1

Partir en vacances en janvier au soleil, c’est très dangereux, on peut rapidement y prendre goût.
A défaut d’être une destination très lointaine assurant ses 30°C en plein hiver, les Canaries offrent le grand avantage d’être proches et assez mal considérées pour ne pas être hype.
 4h de vol suffisent pour tomber le manteau et retrouver le sourire devant les 23°C affichés par le thermomètre de l’aéroport.
Comme on ne connaissait pas grand-chose, on a opté pour la plus grande et la plus variée : Tenerife.
On récupère très vite la voiture en début d’après-midi et c’est parti. L’air est doux, on a les fenêtres baissées, on rigole, c’est toujours un peu surréaliste. On a atterri sur la côte sud, c’est assez pelé. On ne fait que passer vers les grandes usines à touristes du sud-ouest et on fait un arrêt à Los Gigantes, un patelin au bord de l’eau, au pied de falaises géantes. Les bateaux semblent minuscules.
On ne fait que prendre nos marques, on reviendra.
Notre destination du jour/soir c’est Garachico, un village de la côte nord. Pour y accéder, on se plante un peu de route et on emprunte une route assez impressionnante qui plonge de plusieurs centaines de mètres vers le village, qu’on aperçoit tout en bas.
Ca tourne sévèrement. On se donne comme règle ne pas arriver trop après la tombée de la nuit le premier soir au moins : quand on ne connait pas du tout le coin, tout est très compliqué quand on ne voit plus rien. On n’est pas trop en avance pour rejoindre notre point de chute des deux prochaines nuits, un genre de lodge un peu à l’écart du village, planté au milieu d’une immense plantation de bananes qui borde l’océan.
On tâtonne un peu avant de localiser l’endroit et on se retrouve devant un grand portail avec un interphone auquel personne ne répond. On profite de la sortie d’une voiture pour s’engouffrer dans l’entrée. Une fois devant les bâtiments, personne non plus. Plusieurs coups de fils permettent de finir par tomber sur le proprio qui me répond dans un anglais cataclysmique. On l’attend un peu avant de le voir arriver, super sympa, plein de conseils (surtout pour les restos). Le lieu est assez magique mais on en prendra la pleine mesure le lendemain matin, surtout.
Pour l’heure, on n’a qu’une hâte, poser nos affaires et aller manger, vu que sur le vol (Iberia, no comment), on a juste eu droit à une soupe et des crackers (normalement payants mais comme la bouffe avait été égarée sur un autre vol, on n’a pas payé).
Suivant les conseils du proprio, on se gare vers le centre de Garachico et dans une rue piétonne on s’attable à un restaurant assez chic. L’avantage quand il y a plein d’Allemands et d’Anglais quelque part, c’est qu’on est rarement les premiers à manger.
La bouffe est excellente, très bon marché. Et franchement pas chère. Bon, les desserts c’est pas ça mais sinon, ça nous met de bonne humeur.
On est assez vannés donc ce sera pas la grosse fiesta. D’autant moins que le wifi marche très mal. Pas de Netflix, donc.







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