12h d’un vol qui nous paraît interminable pour arriver à Los Angeles.
Les vols de jour sont toujours assez pénibles, on mange, mais il fait jour tout le long, il ne se passe pas grand-chose, on arrive 1h ou 2 à peine après notre heure de départ, c’est la journée sans fin.
Assis à côté de nous dans l’avion, on rencontre Antoine, un Français qui voyage pour une conférence à San Diego et qui passe le week-end seul à L.A. avant.
L’anecdote du voyage, ça restera la présence à bord d’Elodie Bouchez et Thomas Bangalter, en famille.
L’arrivée est un sacré bordel, les loueurs proposent des navettes pour se rendre sur les parkings qui leur sont dévolus et évidemment, c’est notre compagnie qui est la plus merdique et mal organisée. Après 1 h d’attente et d’énervement dans le chaos le plus total, on récupère enfin notre voiture.
On se donne rendez-vous à Santa Monica avec Antoine et nous voilà partis dans l’illusion que nous allons réussir à atteindre le lieu de travail de Tara, notre amie-hôte, avant qu’elle ne le quitte.
On n’avait pas trop anticipé notre panne de GPS, qui nous a bien foutu dedans dès le départ, provoquant notre première engueulade du séjour, la circulation infernale et la signalétique vicieuse de la ville.
Les 2x6 voies sont incroyablement chargées et leurs entrées mal indiquées, la moindre rue fait 50m de large, et il y a des bagnoles partout.
J’ai pas vraiment le temps d’apprécier de croiser des avenues au nom qui font rêver (La Cienega, Sepulveda, Howard Hughes Parkway…).
Le temps qu’on arrive à proximité de Palms, notre point de chute, Tara est partie et nous arrivons 10 minutes avant elle à son domicile.
Elle habite un petit quartier à l’écart du National Bd, juste à côté du lycée français. C’est un ilôt de calme et de verdure. La maison qu’elle habite en colocation surplombe Culver City et donne sur le sud de L.A. C’est plutôt pas dégueu. Il y a une piscine, une belle vue depuis sa chambre…
Après avoir déposé nos affaires, on lui propose d’aller faire un tour avant la nuit à Santa Monica.
Là, c’est la meilleure partie de ces 3 jours à L.A. : je pose la voiture et je ne la récupère qu’en quittant la ville, on a notre chauffeur angeleno, qui nous emmène partout et nous évite une sacrée dose de stress. Et ça change TOUT.
Comme elle connaît, elle sait quelle route prendre, où sortir, par où passer s’il y a du « traffic », où se garer. LES VACANCES QUOI.
Santa Monica Pier est bien touristique, on apprécie comme il se doit les allées de palmiers, les plages immenses sur le Pacifique, les restos qui puent du Pier, dont l’inévitable Bubba Gump, cette chaîne de restos de fruits de mer créée dans la foulée du succès de Forest Gump (si si).
C’est chouette, ça y est, on y est. On est quand même totalement défoncés par cette journée.
Qui n’est pas terminée car Tara nous embarque à une farewell party à laquelle elle est invitée. Dans la voiture, Géraldine dort déjà. Heureusement, le lieu est un ancien garage de mécanique auto, ça la réveille un peu. Premier repas 100% américain, bien gras, bien épicé (les wings font couler les yeux de tout le monde) et une grosse bière qui achève de nous endormir.
La nuit est agitée, chaude et courte, réveillés à 4h par l’implacable décalage horaire. On se relaie dans la salle de bains pour écumer les réseaux sociaux, histoire de passer le temps.
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