mardi 6 octobre 2015

Californie 2015: Los Angeles, Santa Monica, Malibu

Jour 2

On avait donné rendez-vous à Antoine chez Tara. Petit déjeuner rapide et départ pour Venice. Il fait chaud donc on renonce à louer des vélos.
On arrive direct sur la nouvelle Muscle Beach, qui a ouvert à Venice dans les années 80. La Muscle Beach originale, la vieille, la vraie, celle qui a vu la naissance du fitness, on la verra un peu plus tard, à Santa Monica.
Spectacle bizarre que ce bout de plage transformé en salle de muscu.
Venice Beach, c’est la plage de L.A. comme on vous l’a racontée dans les livres et les films : des freaks un peu partout, des mecs qui font du basket sous les palmiers, des gamins qui skatent, des graffeurs…Et sur la plage, Baywatch.
C’est ultra-convenu mais c’est la beach culture dans toute sa splendeur.
Sachant que peu de monde se baigne, finalement, vu la température de l’océan, grandement rafraîchie par les courants descendus de l’Alaska. Elle culmine à 18°C, ce qui fait un contraste assez saisissant avec la température ambiante. Ce qui est assez marrant, c’est qu’elle est finalement bien plus chaude très loin au large, à des centaines de kilomètres du bord.
On marche un bon bout de temps (assez pour prendre de jolis coups de soleil) sur la plage, tentant de remonter jusqu’à Santa Monica. Mais les effets de cette courte nuit se font sentir. On oblique de nouveau vers le front de mer, ayant la désagréable surprise de subir un changement de température brusque dont les effets se font sentir jusque sous nos pieds brûlés par le sable. L’air de l’océan rend la température très supportable mais il suffit de s’éloigner de quelques dizaines de mètres pour être happé par une chaleur assez écrasante.
Les boutiques et exposants du front de mer semblent se livrer à une compétition d’improbabilité impossible à départager. Des hippies crasseux, des joueurs de bongos, des odeurs d’encens épouvantables partagent le trottoir avec des boutiques à cannabis (légale sur ordonnance), à souvenirs débiles. Quelques havres de calme, un peu en retrait, des rues densément fleuries. On se sent déjà bien loin de Paris.
Géraldine se livre à un essayage bien bizarre comme on les aime chez American Apparel : collant et justaucorps bannière étoilée. Ca fait rire tout le magasin mais bon, à porter, c’est dur. Tara nous promet un déjeuner à la hauteur de notre faim à Malibu. On dit banco. La route est assez longue mais fascinante.
On fait un détour pour éviter quelques bouchons vers Pacific Palisades. Dans les collines, des maisons superbes, au calme. Ensuite, la fin de l’interminable et tortueux Sunset Boulevard vient s’échouer face à la PCH, la célèbre Pacific Coast Highway. On aperçoit ensuite la Getty Villa sur notre droite. Sur la gauche, des maisons qui ont leur bout de plage, comme dans les films.
C’est ensuite Topanga Canyon qui serpente sur notre droite, entre deux collines pelées. Les maisons vues d’en bas semblent impressionnantes.
Malibu, des surfers, des golfs et notre resto, un fish and chips connu des initiés. Du poisson frais, qui vient de la pêche locale, délicieux. On mange face à la mer (et la route un peu).
On a attendu un bon moment mais ça valait le coût.
Comme il se fait un peu tard, on décide de revenir vers Santa Monica pour le coucher de soleil. On traîne un peu sur Muscle Beach, l’ancienne. Pas d’appareils de musculation mais pas mal de jeux, où se pressent des spécialistes de ces disciplines assez exotiques et inconnues chez nous, comme ce parcours d’anneaux où il faut se balancer comme à des lianes.
On commence à avoir bien notre compte. Antoine décide de retourner à son hôtel pour commence à préparer son intervention à San Diego. Nous, trop éreintés pour envisager un resto, on fait le plein chez Trader Joe’s, à deux pas de l’appart’. J’aime bien cette chaîne : c’est cher, mais c’est bon. On mange vite fait avant de s’écrouler de fatigue. Ce qui ne nous empêchera pas d’assez mal dormir une nouvelle fois.

















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